Jour après jour, j'écris mon histoire

QUI SE CACHE DERRIÈRE SIGNÉ MARION ?

Une enfance remplie de passions

J’ai 7 ans. Je me passionne pour l’histoire et le patrimoine architectural. Mais j’aime aussi lire, écrire et transmettre. À la maison ou dans la cour de récréation, je me plais à imiter la maîtresse. Ce qui n’était au départ qu’un jeu d’enfant devient très vite une évidence : quand je serai grande, je serai enseignante.

Et si je n’y parviens pas ? Aucune importance, je deviendrai historienne, archéologue, conservatrice de musée, ou pourquoi pas tout cela à la fois ! J’ai la vie devant moi, et je compte bien mettre toutes les chances de mon côté.

Au fil des années, mes passions grandissent, un peu plus vite que moi d’ailleurs. En classe, je bois les paroles de mes professeurs d’histoire. Je deviens allergique aux fautes et j’entame ma première collection de livres. J’aimerais écrire des romans, mais l’imagination me tourne le dos.

Vient le temps de la formation

J’ai 17 ans. Mon bac littéraire en poche, je sais que je dois décrocher une licence avant de pouvoir intégrer l’IUFM, l’institut de formation des maîtres. Le choix est instinctif, direct, logique : ce sera la Fac d’histoire !

À Nantes, je passe des années parmi les plus belles de ma jeune vie. Si bien qu’un jour, lorsqu’un professeur me propose le sujet de Maîtrise fait pour moi, je sens le sol se dérober sous mes pieds. Moi qui pensais que ma route était toute tracée, je me sens perdue, tiraillée. Mais têtue, je ne change pas de cap et me lance à corps perdus dans le difficile concours de professeur des écoles.

Trois ans plus tard, l’incompréhension et la déception l’emportent sur la passion. Je viens d’obtenir mon Master Enseignement haut la main, mes interventions dans les classes sont saluées par le corps académique, et je ne parviens toujours pas à réussir ce fichu concours, sans lequel je ne peux enseigner. C’en est trop. Je décide de tracer un trait sur mon rêve d’enfant et de revenir à mes premiers amours : l’histoire et le patrimoine.

Tout s’enchaîne très vite, comme si une porte jusque là fermée à clé venait de se déverrouiller. Je trouve un stage dans un musée, m’inscris en Master « Patrimoine, Tourisme et Multimédias » à la Rochelle et me voici prête à entamer un nouveau chapitre de ma vie ! Pourtant, je ne perds pas de vue la transmission : pourquoi ne pas me spécialiser dans la valorisation culturelle auprès du jeune public ?

C’était sans compter sur une belle rencontre, celle de la communication. Création de sites internet, gestion de comptes sociaux, écriture de dossiers de presse, conception de supports de médiation… Pendant ces quelques mois de formation intensive, je m’ouvre à un univers jusque là inconnu. C’est la révélation ! Enfin, je peux combiner mes passions : écrire, transmettre, communiquer et valoriser le patrimoine et son histoire. Tout s’éclaire.

La Vendée, là où tout s’est décidé

J’ai 27 ans. J’intègre le Conseil Départemental de la Vendée pour travailler à la valorisation d’un site exceptionnel : l’abbaye de Maillezais. Pendant plus d’un an, je cherche, je synthétise et je restitue l’histoire de ce haut lieu. Le but : créer des contenus destinés à une application mobile de visite ainsi qu’un ouvrage grand public. Dans le même temps, je me consacre à la communication web des abbayes du sud-Vendée : refonte du site internet, création et animation de la page Facebook, rédaction des newsletters… Bref, je m’éclate !

En 2014, j’intègre le poste de Chargée de promotion culturelle et touristique. Pendant 5 ans, je m’attache à promouvoir le réseau des 7 sites Départementaux. Je développe les partenariats, la Vendée touristique n’a plus de secrets pour moi. En parallèle, je contribue à la communication web du service et forme mes collègues à la gestion des outils digitaux. Je mène de front les saisons de diffusion et participe à des événements d’ampleur internationale comme le Vendée Globe ou le Tour de France.

J’aime mon travail, pourtant quelque chose ne tourne pas rond. Dans cet environnement immense, je ne me sens pas à ma place. J’ai besoin de retrouver un contact direct avec les gens et de travailler pour moi. C’est alors qu’un photographe me demande de lui créer un site internet. Puis il me confie la rédaction de son ouvrage. S’en suit toute une série de propositions qui vont me donner la force de passer à l’action : je créé Signé Marion.

J’ai 34 ans, je m’appelle Marion CELLIER et je suis bien déterminée à mettre ma créativité et mon expertise au service de vos projets !

Pour aller plus loin

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